Cela fait des années que je ne suis plus revenu sur cette page. Elle est née d’une discussion sur Skyrock, avant sa fermeture. À l’époque, un individu avait écrit un texte qui parlait d’angoisses et de cris pour ensuite parler de sandwich. Et c’est la raison pour laquelle j’ai rédigé cette section ! Voici désormais son évolution logique :3
1 – Adopter sa propre méthode et la suivre
La première chose à faire est de se connaître. Si vous avez l’habitude de vous perdre dans l’arborescence des données de votre esprit, n’hésitez pas à vous donner une ligne de conduite afin de ne pas vous égarer du thème global. Par exemple, choisissez quelques mots dits « maîtres » qui représenteront l’essence du texte → bonheur, joie, mépris, tristesse. Ici, l’évolution se fera à travers ces quatre mots ; un peu comme un cycle logique, ce qui vous permettra d’adopter une créativité quant à son expression. Cependant, il est préférable de rester dans l’idée fondatrice du texte ; histoire de ne pas détruire l’entièreté de votre création en un clic. N’oubliez pas que le but est de créer ou de transmettre une émotion chez le lecteur. Il est donc capital que votre message soit déchiffrable, sans qu’il ait besoin d’une clé de décryptage que vous seul possédez.
2 – Accepter les erreurs et les surpasser
Au tout début, cela risque d’être difficile d’accepter ses erreurs, alors que nous sommes tous dans un apprentissage constant. Il ne faut pas hésiter à consulter des dictionnaires de rimes, synonymes ou même l’intelligence artificielle (avec parcimonie !). N’oubliez pas que ce sont des outils qui vous permettent d’apprendre, mais votre manière de les utiliser se doit d’être optimale afin de ne pas y devenir dépendant sur tous les points.
L’utilisation des mots est un peu comme l’art de la danse. La précision est essentielle sous peine de risquer la chute, parfois douce, parfois brutale. Prêtez une attention particulière aux répétitions involontaires, qu’il s’agisse du même mot ou de sonorités proches. Quant aux imprécisions, faites attention à la manière dont vous les utilisez. La surprise est agréable si cette dernière n’a pas été dévoilée, mais également gâchée par la maladresse.
3 – Le dilemme du refrain et son évolution logique
Le refrain est l’élément qui permettra de rappeler l’âme de votre plume. Il représentera la clé du coffre sommeillant dans votre esprit. Tout comme son contenu, il évoluera à travers le temps. Le but est de captiver l’attention et d’inclure une potentielle logique évolutive, si nécessaire. Personnellement, j’apprécie fortement cela si cela permet de décrire une histoire ; à l’inverse, je ne le ferai pas si l’idée est volontairement statique. Pour ce faire, je garde habituellement le même style en changeant parfois quelques mots, parfois quelques phrases. Exemple : pluie → soleil ; j’ai été vaincu → je suis revenu.
Il est possible de ne pas en utiliser, à l’instar de la poésie classique, où son absence fut plus fréquente. N’oublions pas que la musique moderne a intégré cette pratique pour le confort. Cela pose un défi plus conséquent de s’en passer : l’entièreté du texte devra captiver l’attention en se passant de la force de relance liée au refrain. À la moindre baisse d’intensité, le risque de décrochage du thème par le lecteur est accru. En effet, un refrain sert d’impact, permettant de mettre en place des strophes moins contraignantes.
Pour récapituler, pensez à votre schéma narratif :
« Bonheur → Événement → Malheur » ou bien « Malheur → Catastrophe → Désespoir«
4 – Le piège du processus créatif
Petite précision pour les personnes perfectionnistes, terminez d’abord votre premier jet avant de chercher à le peaufiner ! L’idée se développe de temps en temps en une heure, parfois en jours ou semaines ou bien même des mois ! Personnellement, je garde la plupart de mes brouillons et des versions précédentes sur le même document, par sécurité d’esprit. C’est également une manière de prouver plus aisément que ce processus provient de vous-mêmes. Il est plus facile de revenir à l’historique et de comparer ce qui convient au mieux ainsi que de mettre en place des changements tels que des rimes.
5 – Protéger son œuvre
Pour clôturer, il s’avère que toute création assez originale pour n’exister qu’une seule fois, sera directement soumise aux droits intellectuels. Cependant, j’ai pris l’habitude d’ajouter cette mention à la fin de chaque article, cela me sert par ailleurs d’historique de publication.
Exemple : © Anthony Grenier – jour/mois/année
Au préalable, j’ai mentionné l’importance de garder ses propres brouillons, à la fois pour le processus créatif, mais aussi pour savoir prouver l’historique de votre création. Il est possible de protéger vos textes, mais cela ne concerne que les versions abouties, car la moindre modification est payante.
Quelques liens utiles :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d%27auteur (Les bases légales)
- https://www.boip.int/fr/entrepreneurs/idees/consigner-un-i-depot (L’i-DEPOT Benelux : pour horodater et prouver l’existence de vos textes)
- https://www.sabam.be/fr (La gestion des droits d’auteur en Belgique)
- https://creativecommons.org/licenses/?lang=fr (Les licences Creative Commons : pour partager vos textes tout en les protégeant)
Dernière modification le 10 décembre 2025 ! :3