Mis à jour le 19/12/2023
Comme en ce jour d'automne Je me sens comme une feuille morte Que je sois une coquille vide à l'intérieur Mais avec une carapace impénétrable de l'extérieur Mais à quoi bon me protéger du néant À croire que ce n'est que mon instinct de survivant Je pense que c'est déjà bien d'avoir cela Car je peux m'éviter de tomber dans le désarroi Mais comme un phénix, je peux renaître de mes cendres Cendres de la feuille morte brûlée que j'étais J'en sortirai sûrement plus tendre Avec les mauvaises choses censées être là à jamais Maintenant je vacille de nuage à nuage La tête rêveuse à m'imaginer des gages Ou plutôt devrais-je dire des défis Pour ne pas retomber dans les méandres du désespoir Et rester dans le paradis de l'espoir garanti Mais comme un phénix, je peux renaître de mes cendres Cendres de la feuille morte brûlée que j'étais J'en ressortirais sûrement plus tendre Avec les mauvaises choses censées être là à jamais Je confirme que les cieux sont plus plaisants Que cet enfer intérieur me délaissant De toute bonne choses m'entourant. Ce mauvais est enfin chassé de mon esprit Il est temps de devenir un apprenti repenti ! Tel un phénix je renais enfin En tant que nouvel homme, guéri de mon chagrin J'en suis devenu plus tendre, Annihilant les habitudes mélancoliques Avec comme nouvelles armes, ces bonnes choses éternelles que j'ai décidé de reprendre de cette spirale mélancolique
© Anthony Grenier – 27 Novembre 2018
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